C'est avec stupéfaction que je viens d'apprendre le décès de Jean-Claude, mon ami d'enfance.
Je mesure à présent comme les destinées peuvent être singulières. Pendant les vingt premières années de Jean-Claude, nous avons tant partagé : nos jeux, nos escapades à vélo, nos pêches aux vairons, nos parties de billard,... nos premiers pas dans la vie d'adulte. Une foule se souvenirs émouvants me submergent ! Puis sa vie s'est tournée vers vous ; vers toi, Monique puis vers ses enfants et ses petits enfants. Nous ne nous sommes plus revus que quelquefois. Je ne pouvais imaginer que la rencontre organisée à Gembes, l'an passé, serait la dernière. Heureusement, nous l’avons passé côte à côte, comme si nous nous étions quittés la veille.
La formule peut sonner faux. Mais lorsque je pense à cette tranche de vie partagée, j'ai envie de dire "Il était le grand frère qui m’a manqué ».
C'est pourquoi, je partage avec vous et le deuil et la tristesse de cette séparation.
A toi, Monique et à vous Philippe et Jocelyn, alors que je ne vous connais pas ou si peu, je voudrais vous dire que s'il était votre mari, votre père, il fut aussi, il y a longtemps mon ami. Un ami que je n’oublierai jamais.
Assurez aussi Madame Lichtfus, sa maman, de toute mon empathie et transmettez lui mes plus sincères condoléances.
Son ami de Gembes
Jean-Claude Lebrun

Jean-Claude LEBRUN- 22/09/2009