Condoléances
🕊️ Hommage à mon cher Papy
Aujourd’hui, il faut dire adieu à papy, celui que beaucoup surnommaient affectueusement « le matelot ».
Ce surnom, il le portait fièrement en souvenir de sa carrière de marin, bien sûr, mais aussi parce qu’il résumait si bien sa vie : un long voyage fait de courage, de rigueur et d’un travail sans relâche.
Mais papy n’était pas seulement un marin.
Il a aussi été pompier volontaire, donnant de son temps et de son énergie pour aider les autres, sans chercher la reconnaissance.
Ce sens du devoir, du service, il l’a toujours porté en lui, que ce soit sur les mers ou au cœur de sa communauté.
Papy n’était pas un saint, et il ne prétendait pas l’être. Comme chacun d’entre nous, il avait ses forces et ses faiblesses.
Mais ce que nous garderons de lui, c’est avant tout son incroyable ténacité, sa volonté d’avancer toujours, même face aux tempêtes.
Il tenait à une chose, plus que tout : terminer ses jours chez lui, dans sa maison, entouré de ses souvenirs et de tout ce qui lui était familier.
Et si ce vœu a pu être exaucé, c’est grâce à une personne : sa fille aînée, Chantal.
Pendant dix ans, elle a mis sa propre vie entre parenthèses pour s’occuper de ses parents, avec une patience et un dévouement qui forcent le respect.
Jour après jour, elle a veillé à ce que papy et mamie vivent leurs dernières années dignement et sereinement, comme ils l’avaient toujours souhaité.
C’est un engagement immense, souvent invisible, sans rien attendre en retour.
Et il est juste de le dire ici, aujourd’hui : sans elle, rien de tout cela n’aurait été possible.
Alors, je veux rendre hommage à papy :
au matelot et au pompier volontaire, à l’homme de courage et de devoir,
celui qui a navigué jusqu’au bout de son voyage.
Qu’il aille maintenant rejoindre mamie adorée, qu’il l’embrasse fort pour nous,
et qu’ils poursuivent ensemble leur route, ailleurs, apaisés.
Bon vent, papy.
Et un énorme merci à toi, maman pour tout ce que tu as fait pour tes parents.
Murielle Simonis-Nizette- 06-11-25