Monsieur Raymond WILVERS

Photo 91718
Resident at Libramont (6800)
Born in Gembes (6929) on 19 October 1948
Died in Libramont (6800) on 18 June 2008 at the age of 59 years
Spouse of Madame Rose-Marie GILLET

Espace « condoléances » 

This condolence space was created on 19 June 2008.

Tributes

2 tributes  
Tribute 

Papa,

Tu étais un grand écrivain, un vrai artiste, tu ne nous as pas tout à fait quitté, je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive.

De là-haut où tu nous vois, veille bien sur nous trois.

Anthony WILVERS- 22/08/2008

Tribute 

Mon papa,

Si tu savais, mon papa, tous les coups de fil que nous avons reçus depuis deux jours... toi qui aimes tant qu'on te sonne à toute heure... Ce que tu peux être aimé. Tu vois, je n'arrive pas à parler de toi au passé.

Tu sais, tout le monde a des anecdotes à ton sujet (et plein que je ne connaissais pas, en plus ! Bon sang, t‘en avais encore des tas à écrire, de livres, vraiment). On se rend encore mieux compte combien tu comptais dans la vie des gens, de tant de gens, et tous si différents. C'est fou de penser que c'était (non, c'est !) toi l'élément fédérateur de tout ce petit monde (« Le Petit monde de Don Chechicho », tu aurais adoré mon jeu de mots, rattrapant la balle au rebond pour en tirer un poème, aller le mettre sur ton blog, sonner aux uns et aux autres pour l'annoncer comme titre d'un futur ouvrage "éventuellement à faire subsidier par la Communauté Française", avec toi rien n'était jamais perdus - aujourd'hui, c'est nous qui le sommes, perdus).

C'est incroyable toutes les personnes à qui tu as téléphoné et écrit mercredi, c'est inouï, tout le monde a encore ta "grosse voix de fumeur" dans les oreilles (et ce n'est pas qu'une image : on n'est pas prêt de l'effacer de nos boîtes vocales, pour sûr !).

Finalement, les commentaires que tu espérais toujours si nombreux sur ton blog, ils sont venus oralement, c'est encore plus beau.

Hier, j'ai eu l'impression que tu nous écoutais raconter nos histoires, tes habitudes et tes manies, épiant le moindre souvenir, au funerarium, avec l'air amusé que tu prenais d'office quand tu sentais de l'animation autour de toi, et plus d'une fois j’ai brusquement tourné la tête de ton côté, m’attendant un peu (beaucoup) à ce que tu ajoutes l'une ou l'autre de tes remarques inattendues et pertinentes, toi qui ne savais jamais rester à l'écart de la conversation. J'ai été étonné par ce silence trop sage, qui ne te ressemble décidément pas.

Papa, sois prudent, où que tu ailles en journée, rentre bien à la maison tous les soirs (tu as définitivement emménagé dans mon coeur maintenant, tu n'oublies pas, hein ! Mais tu sais, Anthony et maman habitent tout près, tu pourras souvent aller passer quelques jours dans leurs coeurs aussi).

Ton grand fils,

Fabrice

Fabrice jean-claude Wilvers- 24/06/2008